Cht du VO du vendredi R2 : Ils ont peur de nous.
Comme vous le savez certainement si vous lisez mon blog suivez ce site, nous sommes les tenant du titre du championnat du Val-d’Oise du vendredi soir.
Cette deuxième ronde aura été riche de deux enseignements : nos adversaires ne lisent pas ces lignes (ou seulement la page d’accueil) et son corolaire : les équipes adverses ont peur de nous.
En effet, s’ils avaient entièrement lu le compte-rendu de la première ronde – et pas seulement la partie en exergue sur la page d’accueil – nos voisins et amis franconvillois n’auraient pas tentés d’annuler la rencontre par le plus burlesque des procédés.
S’ils avaient entièrement lu le compte-rendu de la première ronde, ils auraient compris que cette équipe ne remporte quelques rencontres que par pure chance.
S’ils avaient entièrement lu le compte-rendu de la première ronde, ils auraient compris qu’il n’y avait donc aucune crainte à avoir.
S’ils avaient entièrement lu le compte-rendu de la première ronde, ils n’auraient pas laissé croire aux visiteurs (et donc pas seulement à notre « brillante » équipe mais aussi aux autres clubs en déplacement ce soir-là) que la salle réservée à cette rencontre était inaccessible.
L’alibi utilisé vous fera sourire : la porte d’accès était fermée à clef (sic).
La bonne blague !
L’enghiennois est patient. Sur l’échiquier et en dehors. Nous attendîmes donc.
Un franconvillois fit semblant d’essayer d’introduire dans la serrure une clef manifestement inadaptée. Un autre appela à la rescousse un correspondant lointain dont il savait qu’il ne pourrait venir que le lendemain. Un troisième proposa de démonter la serrure sachant qu’il n’avait pas les outils à portée de main.
Notre équipe était composée de grands gaillards musclés, nous proposâmes donc que l’un d’entre nous donne un léger coup d’épaule. On nous rétorqua que la porte était classée aux monuments historiques.
Enfin le président (et capitaine) franconvillois arriva. Sortant de sa sacoche un trousseau d’une cinquantaine de clefs, il participa à la farce en tentant d’ouvrir la serrure avec chacune des clefs.
Remarquant le léger froncement de sourcils de notre capitaine, il ajouta la bouffonnerie de demander à l’un des membres de son club d’ouvrir la porte d’un placard pour s’assurer qu’il n’y avait pas de passage secret dans ledit placard qui nous aurait permis d’accéder à la salle.
La mascarade n’avait que trop duré : les nombreuses autres équipes présentes s’impatientaient.
« On » découvrit alors soudain qu’un emplacement était disponible dans l’arrière salle à proximité de la machine à café, du distributeur de boissons et des toilettes, bref que la rencontre pouvait se dérouler dans les meilleures conditions, proche de toutes les commodités d’usage.
Comme vous pouvez vous en douter, ces tergiversations ne furent pas sans conséquence sur le niveau de jeu déjà « variable » des membres de notre équipe.
Même si notre vaillant capitaine n’en laissa rien paraître pendant et ne s’en prévalu pas davantage après la partie, il ne fait aucun doute que les péripéties d’avant match nuisirent à sa concentration et dégradèrent son niveau de jeu. De même, les trois autres membres de l’équipe de l’échiquier du lac eurent toutes les peines du monde à remporter des parties parfois compromises. Heureusement, nos adversaires furent encore plus décontenancés que nous par ces incidents.
La morale était donc sauve : les maladroites tentatives de déstabilisation de nos adversaires n’auront pas suffi et l’échiquier du lac a remporté une nouvelle « brillante » victoire maintenant ainsi sa position en tête du championnat.
😀
Excellent.
Décidément, au Barreau de Paris, à Franconville, les portes refusent de s’ouvrir devant nos équipes !
Peut être devrions nous solliciter un financement de la mairie pour faire l’acquisition d’un jeu de passe-partout !?
A l’attention du Kptain:
– J’ai bien écrit fièrement !? et non ?!, ni ?, ni ??
– Ne te donne pas la peine de vérifier l’orthographe du pluriel de passe-partout, je m’en suis chargé.
Bon. Mais je gage que, sauf si cela fait déjà partie de ton encyclopédique culture, tu le feras quand même
Posté par Olivier le 9 janvier 2025.
Et oui ! À Paris (https://www.echiquierdulac.fr/?p=4019) il n’ y avait pas de témoins. On n’a rien pu faire.
Alors qu’à Franconville, d’autres équipes étaient présentes. Elles auraient pu témoigner. Le match s’est donc déroulé.
Mais, « comme par hasard », pas un seul commentaire sur le site de https://www.franconville-echecs.com/
Je vous laisse en tirer les conclusions par vous-même.
Pour ma part…
Posté par Benoit le 9 janvier 2025.
Sinon je retiens l’idée des passe-partout. 😉
Posté par Benoit le 9 janvier 2025.