Événement à l’occasion de la cinquième ronde d’interclubs et premier match de la nouvelle année civile : après plusieurs saisons à la tête du meilleur club de France avec vue sur le lac d’Enghien, celui qui fut l’un des élèves de l’école d’échecs avant de devenir le meilleur joueur du club, celui dont les reportages aux championnats de France sont toujours lus avec plaisir, celui qui a su redynamiser l’activité lorsqu’il arriva au bureau du club, celui qui rédigea ici-même nombre de comptes-rendus amusants, celui qui possède presqu’autant d’étoiles que moi au palmarès du GTB, celui qui porta haut les couleurs de l’échiquier du lac jusqu’à Beverwijk parmi les meilleurs joueurs du monde, en un mot comme en cent Antoine a cédé son maillot de président comme il l’avait annoncé lors de la dernière assemblée générale.

Merci à lui.

Et merci à Alain, l’heureux récipiendaire du fameux maillot, qui ose reprendre le flambeau. Nul doute qu’il sera à la hauteur de la difficile tâche.

La Passation de pouvoir.

Avant même la rencontre, j’ai constaté une curieuse série de coïncidences en relisant le compte-rendu du match disputé contre ce même adversaire il y a deux ans (cf. ici) :
Nous nous déplacions à la maison du combattant au Vésinet, la finale de l’open d’Australie se déroulait le même jour, de même que la finale du championnat du monde de handball !

Nous avons aussi un peu joué aux échecs (sauf Marc qui n’a même pas eu à se déplacer pour remporter une brillante victoire)
1 – 0 F

Sans doute inspiré par sa nouvelle mission, Alain K. a trouvé un mat en 1 improbable dans une difficile finale de 2F contre 2C avec un pion de moins.
2 – 0

En revanche son homonyme Alain V s’est pris un clouage en croix mortel dans une position gagnante après avoir gagné un gros pion dans l’ouverture et simplifié progressivement en finale de pièces lourdes
2 – 1

Privé de son maillot fétiche, Antoine a eu du mal à trouver un plan satisfaisant et a subi une grosse attaque sur le roque. Sa contre-attaque fut insuffisante.
2 – 2

Très belle partie de Réda : pression positionnelle de l’avantage d’espace en gardant la tension puis sacrifice de qualité sur le roque pour conclure. Au moins une partie propre pour l’échiquier du lac.
3 – 2

Partie très compliquée d’abord stratégiquement puis tactiquement à l’échiquier d’Emmanuel. Tandis que chacun partait à l’assaut du roi adverse, c’est finalement son adversaire qui a eu le dernier mot.
3 – 3

Après un début catastrophique, Laurent était probablement déjà perdant au 8e coup. Il a longtemps gigoté : sacrifice de pièce, de pions, menaces diverses mais son adversaire ne s’en est pas laissé compter.
3 – 4

Début un peu moins catastrophique pour Benoît qui était déjà très mal au 8e coup. Mais il a remonté peu à peu la pente pour finir par gagner la course dans la finale de pions.
4 – 4

Malgré ce léger faux-pas contre un adversaire à notre portée, nous restons en tête de la poule, ex-aequo avec Saint-Just-en-Chaussée.