Pour la 90^e édition du championnat de Paris l’échiquier du lac a envoyé une très forte délégation : Le petit poussin Paul Liu pour s’aguerrir dans l’open C et, dans l’open A, Emmanuel Anès qui s’ennuyait de sa famille partie en vacances, le revenant Laurent Bellaïche qui reprenait la compétition après une longue interruption, et les bientôt vétérans Laurent Gravier et Benoît Lefranc souhaitant montrer que l’âge n’a pas encore prise sur eux. Les membres du « meilleur club de France avec vue sur le lac d’Enghien » ont battu plusieurs records

Le petit Paul, avec une constance remarquable, a battu les records de rapidité autrefois détenus par Alain « Lucky Luke » Koch : moins de dix minutes de moyenne par partie. Tandis que je me rendais au bar pour y quérir une boisson énergisante au lieu d’attendre mon adversaire retardataire, je passais devant l’échiquier de notre jeune champion. Alors qu’à leurs côtés quelques coups seulement avaient été joué, Paul et sa très jeune adversaire jouaient une finale Roi + pion contre Roi ! (le pion de Paul courrait aussi vite que le Roi adverse mais avait pris un meilleur départ).

Emmanuel a accompli l’exploit d’arriver en retard à toutes les rondes même celle du week-end où il ne travaillait pas. Comme je l’indiquait ci-dessus Emmanuel s’ennuyant sans sa petite famille avait décidé de ne pas prendre de congés durant le tournoi. Malgré ces retards son nombre de zeitnot est resté tout-à-fait raisonnable (autre exploit). Il a même battu un très fort joueur de l’échiquier du lac.

Bel exploit de Laurent Bellaïche pour son retour : il aura fallu attendre la dernière ronde pour qu’il rencontre un joueur avec un classement inférieur au sien. Tous ses adversaires ont pu admirer son style hypermoderne et sa décontraction.

Laurent Gravier, comme à son habitude, a joué sans compromis refusant à chaque fois des offres de nullité bien trop précoces. Seul ombre au tableau, une défaite contre un membre de l’échiquier du lac (je vous laisse consulter la grille du tournoi pour découvrir lequel).

Quant à votre serviteur, il a réussi l’exploit de ne pas être le dernier joueur à plus de 2000 Elo, deux ou trois autres malchanceux lui succédant au classement.

Mais c’est surtout la performance globale des membres de l’échiquier du lac qu’il faut saluer : aucun des très nombreux clubs représentés lors de ce championnat – même les grands clubs alignant une imposante délégation – n’a gâché autant de positions favorables.

Dernier exploit à souligner, grâce aux cours qui lui ont été prodigués par l’échiquier du lac tout au long de l’année, Olivier Renet remporte le titre de champion de Paris (avec une performance de près de 2700 Elo !).

Enfin un grand merci à Réda pour son soutien moral lors des moments difficiles. Et à l’année prochaine pour tenter d’égaler nos records.