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[Coupe de France] 256e de finale : Enghien bat Évreux 2 à 0

Le quatuor composé par le Chef pour cette entrée en matière en Coupe de France s’est imposé 2 à 0 dans un match bien géré.

Côté préparation, cependant, quelques couacs se sont produit, heureusement sans gravité. Un des joueurs aurait (mais cette information est à garder au conditionnel) envoyé un SMS au Chef à 1 h 30 du matin le dimanche, commettant ainsi une triple infraction : ne pas respecter les consignes du Chef (coucher à 22 h), réveiller le Chef, et, pire que tout, réveiller la femme du Chef. Fermons la parenthèse.

Après un trajet parfaitement organisé par le Chef (qui parcourut 4 départements pour récupérer Laurent, Antoine et Baroudi), les Enghiennois prirent une légère collation dans un estaminet ébroïcien.

La salle fut trouvée sans problème :

La salle était petite mais accueillante :

Le match à peine entamé, surprise : un éminent membre du bureau avait fait tout le trajet pour assister au match ! La prochaine fois, on louera un car pour les supporters.

Baroudi au premier échiquier frôla l’excès de vitesse dans sa partie : terminant avec plus de temps qu’il n’en avait au début, il entraîna avec habileté son adversaire dans une finale de cavaliers et pions qu’il savait gagnante grâce à la possibilité de se créer un pion passé éloigné. Chapeau !

Sur conseil du Chef, Antoine proposa nulle dans une position légèrement inférieure (sa paire de fous se morfondait dans une position resserrée). Son adversaire préféra (avec raison) jouer pour le gain mais rata son ouverture du jeu, et quelques coups après c’est l’Enghiennois qui attaquait le roi de l’Ébroïcien et gagnait du matériel.

À 2-0 sur les 2 premiers échiquiers le match était plié. Benoît et Laurent proposèrent alors nulle dans des positions sans perspectives de gains, bien que les 2 joueurs aient été gagnants plus tôt dans leurs parties (Benoît avait bien manœuvré contre un pion isolé, et Laurent avait monté une attaque décisive).

Rendez-vous le 8 janvier pour le prochain tour !

3 commentaires.

  1. Deux jours avant le match, le capitaine a envoyé le message suivant aux membres de l’équipe (les intéressés pourront confirmer) :

    Programme de ce dimanche :
    9h10 Benoît va chercher sa luxueuse limousine.
    9h22 Benoît attend Laurent au pied de chez lui.
    9h23 Laurent monte dans la luxueuse limousine.
    9h33 Laurent téléphone à Antoine pour lui dire de partir de chez lui.
    9h43 Antoine monte dans la luxueuse limousine avenue de la porte d’Asnières à Paris.
    9h56 Antoine téléphone à Baroudi pour lui dire de sortir de chez lui.
    10h06 Baroudi monte dans la luxueuse limousine place de la mairie à Carrières-sous-Poissy.
    11h12 La luxueuse limousine s’arrête sur une aire de l’autoroute A13 pour la pause pipi-café-cigarette.
    11h44 Arrivée à Evreux.
    12h05 Début du repas frugal.
    13h45 Arrivée devant la salle de jeu.
    14h00 Remise des feuilles de match.
    14h15 Début du match.
    17h35 Baroudi gagne un pion.
    18h10 L’adversaire de Baroudi abandonne.
    18h14 Sur les instructions de son capitaine, Antoine propose nulle, acceptée par son adversaire.
    18h32 Laurent prend le perpétuel permettant ainsi la qualification.
    18h35 Benoît propose nulle, acceptée par son adversaire.
    18h55 Départ d’Evreux avec la satisfaction du travail bien fait, puis retour tranquille à Carrières-sous-Poissy, Paris, Montmorency et Soisy-
    sous-Montmorency.

    Le programme fut respecté à la lettre !

    Enfin presque à la lettre, vous jugerez par vous-même que les écarts furent tout-à-fait minimes :
    Laurent préféra une petite mise en jambes et devança le rendez-vous de quelques minutes.
    Benoît est né avant la construction du boulevard périphérique, tandis qu’Antoine est d’une génération postérieure. Ainsi la porte d’Asnières n’a pas exactement au même endroit pour eux deux.
    Baroudi anticipa l’appel téléphonique de quelques minutes, et profita donc pleinement de la fraîcheur matutinale.
    Le repas ne fut frugal que pour la moitié de l’équipe.
    L’adversaire d’Antoine refusa la proposition de nulle, obligeant ainsi le vice-président à gagner.
    Laurent ne fit pas nulle sur un échec perpétuel mais dans une position où il avait un petit pion de plus.

    Voilà ! Ce sont les seuls écarts qu’un observateur impartial pourra noter.

    Quelle organisation !

  2. Bien joué à tous les quatre !

  3. l’un des joueurs est tout à fait pardonné suite à un courrier “anonyme” rempli d’excuses et surtout une punition de 500 lignes ” je n’enverrai plus de SMS au chef à 1h30 du matin” reçu ce jour. 😉

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