Si certains l’ont oublié, c’est le site d’un club d’échecs ici !
Je ne raconterai pas de nouveau « Blanche Neige et les sept nains » (je note que l’auteur a lâchement omis d’indiquer qui étaient Grincheux et Simplet – mais j’ai ma petite idée), ni me laisserai aller à rapporter les jeux de mots obscènes entendus à propos de notre adversaire de cette sixième ronde. En revanche vous trouverez quelques exercices de difficulté très variables, pour patienter avant la prochaine rencontre. J’indiquerai les solutions en commentaire d’ici quelques jours.

Nous recevions donc l’équipe de Bourg-la-Reine et étions légèrement favoris sur tous les échiquiers, c’était donc un match piège comme je le précisais dans la convocation (oui, à l’échiquier du lac, le capitaine convoque les joueurs. Mais j’y mets les formes, bien sûr…)
Wing-Yan était venue remplacer Géraldine, et Arnaud s’était proposé de palier l’absence d’Alain, retenu en Normandie par des problèmes mécaniques, avant même que je n’ai pris connaissance desdits problèmes. Suivirent une demi-douzaine de sms ainsi rédigés : « T’as vu qu’Alain ne peux pas jouer demain » (ou diverses variantes similaires) émanant d’autant de membres de l’échiquier du lac. Bel esprit d’équipe !

Au huitième échiquier, dans la rencontre a priori la plus déséquilibrée, Wing-Yan, après un début plus qu’hésitant, gagna un pion et mata quelques coups plus tard. Malgré un an de vacances échiquéennes, elle n’a pas perdu la main.
Échiquier du Lac 1-0 Bourg-la-Reine

Laigle – Yuen : les noirs au trait gagnent un pion.

Au troisième échiquier, dans le duel des capitaines, Benoît s’est lancé dès les premiers coups dans une « attaque romantique » (comprendre : bien fausse mais quand même un peu dangereuse). Son adversaire crut saisir l’occasion de se libérer de la pression par une petite combinaison qui échange les dames – combinaison qui avait totalement échappé au capitaine enghiennois – mais, au contraire, le roi noir était laissé bien seul. Il préféra finalement se laisser mater plutôt que de perdre moult matériel.
Échiquier du Lac 2-0 Bourg-la-Reine

Lefranc – Galazka : les blancs jouent et gagnent.

Après l’ouverture j’étais un peu inquiet pour Laurent. Comme ça lui arrive parfois, il se recroquevillait en défense et jouait des coups qui me firent mal aux yeux. Refusant la confrontation théorique face au début excentrique de son adversaire, Il a simplement laissé l’initiative à son adversaire. Ce dernier, probablement trompé par l’apparente pusillanimité de notre cinquième échiquier, donna un pion pour ouvrir les lignes sur le roi adverse. Laurent le digéra sans difficulté, verrouilla l’aile roi, puis lança la contre-attaque. Dans les courants d’air, le roi noir s’enrhuma très vite.
Échiquier du Lac 3-0 Bourg-la-Reine

Gravier – Perdu : Quel coup abrège les souffrance des noirs ?

Promenade de santé au sixième échiquier : pour son retour, Arnaud gagna un pion sur un piège de début bien connu, développa le jeu de manière tout-à-fait thématique, gagna un deuxième pion puis la finale de tour. Une partie propre durant laquelle il ne fut jamais en danger.
Échiquier du Lac 4-0 Bourg-la-Reine

Boyer – Duvicq : Trouvez la manœuvre qui valorise les pions de l’aile dame.

Emmanuel, au deuxième échiquier, a raté son début. Je ne saurais dire ni où et ni comment mais il était menacé d’être proprement étouffé. Il a donc donné un pion pour tenter de se libérer. Sa position était toujours objectivement inférieure mais son activité retrouvée a posé des problèmes à son adversaire, malgré sa structure de pions fragile. Ce dernier n’a pas su faire fructifier son avantage et a proposé le partage du point quand Emmanuel a regagné son matériel. Cette partie nulle nous assura le gain du match.
Échiquier du Lac 4-0 Bourg-la-Reine

Kizilian – Anes : Quel coup d’Emmanuel résout ses problèmes ?

Olivier était en train de nous réaliser un de ses chefs d’œuvre de stratégie habituel quand il a perdu le fil de la partie. Alors que son attaque de minorité contre le grand roque adverse allait porter ses fruits, il s’est laissé distraire par la contre-attaque sur son roi. Comme toujours en grand zeitnot, il manqua une combinaison qui le laissa avec deux cavaliers contre tour et quatre pions avec en prime, le roi dangereusement coincé. Son adversaire abrégea ses souffrances par une simplification élégante.
Échiquier du Lac 4-1 Bourg-la-Reine

Hauseux Ph – Ravail : Comment l’adversaire d’Olivier conclut-il élégamment ?

Abdelkader s’est bien repris après ses résultats catastrophiques de la fin d’année dernière. Il a développé son jeu tranquillement, puis profité des graves affaiblissements créés par son adversaire pour gagner deux pions. Probablement en manque de temps, il a raté un joli mat en deux coups. Pour le punir, son adversaire a continué plus que de raison une partie perdue depuis bien longtemps, sans toutefois entamer le calme et la détermination de notre septième échiquier.
Échiquier du Lac 5-1 Bourg-la-Reine

Oukas – Hauseux P : Les blancs jouent et matent en trois coups.

Notre président avait la lourde tache de contenir le buteur adverse. Après ses exploits à Wijk aan Zee, j’étais confiant, malgré son appel la veille du match durant lequel il m’expliquait d’une voix nasillarde être victime d’un gros rhume. Cette confiance était méritée, Antoine réalisant une partie presque parfaite, conclue par une jolie finale où son fou domina le cavalier adverse.
Échiquier du Lac 6-1 Bourg-la-Reine

Kassis – Bardy : Quel est le gain le plus rapide ?